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JANVIER 2013
A.G
Horizontale Saint-Emilion 2005
http://club.degustation.free.fr
PAS D'INVITE
Vaste vignoble de plus de 5000 hectares, l’AOC
Saint-Emilion couvre le territoire de neuf communes autour de Saint-Emilion, sur
la rive droite de la Dordogne. Le merlot est le cépage roi de l’appellation ; il
est le plus souvent associé au cabernet franc.
Il est très difficile de dégager des caractères précis pour
ce vin tant les terroirs et les assemblages peuvent varier.
Le millésime rêvé ! Les dieux étaient avec les vignerons et
il n’y a finalement pas grand-chose à dire de la météo sauf un mot : parfait.
De janvier à septembre, la saison a été marquée par
plusieurs facteurs positifs ; d’abord, un ensoleillement bien supérieur à la
moyenne trentenaire avec des températures mensuelles plus élevées (de 1 à 4,2°C
suivant les mois) mais sans canicule. Ensuite une pluviométrie bien en dessous
des moyennes trentenaires (-305 mm): une relative sécheresse à laquelle la vigne
a su s’adapter sans dommage réel. Ainsi les premières fleurs sont apparues fin
mai et la floraison rapide s’est généralisée début juin. Juillet et août ont été
superbes, mais surtout septembre où il n’est tombé que 56 mm de pluie. Le merlot
a ouvert le bal des vendanges le 14 septembre puis ont suivis les cabernets. Les
hauts degrés obtenus sont l’une des principales caractéristiques de l’année.
Alliés à une fraîcheur remarquable, ils sont à l’origine de grands bordeaux. Les
rouges avaient en outre des peaux riches en composés phénoliques et une
puissance aromatique rarement égalée.
Les bons vins venant de bons raisins, les œnologues dans
les chais n’avaient plus qu’à se frotter les mains et les 2005 seront assurément
des vins de longue garde !
Rendez-vous à la cave Grand Mont de Benais le
mardi 29 janvier 2013 à 19h30 pour
une dégustation horizontale du millésime 2005 de
Saint-Emilion et ses satellites après
l’AG.
le secrétaire F. Berthier
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ALSACE
INVITE AUTORISE (15€)
L’abus d’alcool est néfaste pour la santé. Le club dégage toute responsabilité en cas d’ivresse du fait de la mise à disposition de crachoirs et de bouteilles d’eau.
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Abrité des influences
océaniques par le massif vosgien qui lui procure l’une des pluviosités les plus
faibles de France (450 à 500 mm d’eau par an), le vignoble d’Alsace bénéficie
d’un climat semi-continental ensoleillé, chaud et sec. Ce climat est propice à
une maturation lente et prolongée des raisins et favorise l’éclosion des arômes
d’une grande finesse.
La géologie alsacienne
représente une véritable mosaïque de roches, du granite au calcaire en passant
par le gneiss, le schiste, le grès …
Dans cette grande
variété de terroirs s’épanouissent de nombreux cépages. Le vignoble s’étend du
nord au sud, sur une centaine de kilomètres, au pied du versant est des Vosges
dont il couvre les premières collines sur une superficie en production de 15 570
hectares. En Alsace, contrairement à tous les autres vignobles français, ce
n’est pas le terroir qui donne son nom aux vins, mais les cépages eux-mêmes.
Prévenez le secrétaire si vous ne venez pas ou pour amener un invité
Pour ceux qui ne l’auraient pas encore fait, règlement
de la cotisation annuelle de 100 euros auprès de Patrick Lorieux.
Frédéric Berthier
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mars 2013
Bourgueil 2012
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La production annuelle de
vin de Bourgueil est d’environ 70 000 hl dont 2% de rosé. Le cépage quasi unique
est le cabernet franc, le cabernet sauvignon n’étant toléré que dans la limite
de 10% de l’encépagement. Les vins de graves arrivent rapidement à maturité (2 à
4 ans), alors que les vins de tuffeau ne commencent à exprimer leur complexité
qu’après 5 ans de garde .
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AVRIL 2013
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Sur un terroir planté de cinq cépages ( chardonnay, savagnin, poulsard,
trousseau, pinot noir ), les vignerons produisent des vins blancs sous six
appellations : arbois, côtes-du -jura, macvin-du-jura, crémant-du-jura, l’étoile
et château-chalon dont les deux dernières exclusivement en blanc.
Le marché des vins du Jura est avant tout régional. Il se partage entre
les caves particulières, qui permettent à leurs clients de découvrir des
produits différents pour une même appellation ; le négoce qui commercialise un
tiers de la production totale et les coopératives, au nombre de cinq appelées
ici « fruitières », qui touchent la grande distribution de part leur volume
important.
L’image du Jura s’est forgée essentiellement autour de ses produits
spécifiques ( vin jaune, vin de paille ) que je vous propose de découvrir le
mardi 30 avril à 20h à la cave
Grand-Mont de Benais, en goûtant les vins blancs du Jura
du domaine Rollet .
Le secrétaire F.Berthier
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MAI 2013
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Le Château Barnabau est un domaine familial dirigé par Sophie Cerciello et son mari Didier Simonini. Il s’étend sur 20 ha à l’extrême ouest de l’appellation Côtes de Provence, à 360m d’altitude, sur un terroir où se mélangent l’argile et le calcaire, sur les flancs d’une colline qui domine la mer. Fidèles à la tradition qui fait la renommée des vins de Cassis, le château choisi d’élaborer exclusivement du vin blanc dont la production avoisine les 20000 bouteilles. Depuis 2008 l’ensemble du vignoble est cultivé en agriculture biologique certifiée.
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Le Château de Bellet
est situé sur les hauteurs de la commune de Nice, au cœur du vignoble qui porte
son nom. Une propriété familiale depuis quatre siècles dont le vignoble existe
depuis les origines de la propriété et la vigne a toujours été cultivée sur le
domaine, ainsi que l’olivier. C’est aujourd’hui Ghislain de Chamacé, petit-fils
du Baron de Bellet qui officie à la vigne et au chai depuis presque 40 ans. La
culture de la vigne s’opère de façon traditionnelle : enherbement naturel des
sols, engrais organiques et travail rigoureux des sols. De même, les traitements
se font par lutte raisonnée sans aucun herbicide ou insecticide.
Le Château Pradeaux,
propriété de la famille Portalis, est le plus représentatif des traditions de
Bandol, dans un style maison bien identifiable. Le cépage noble du cru, le
mourvèdre, s’épanouit sur un terrain très calcaire à terre rouge. Cyrille
Portalis travaille sans engrais chimique et multiplie les soins spécifiques :
labours, chaussages et déchaussages, afin de produire des vins qui brillent par
leur capacité à se bonifier en cave.
Tout petit vignoble de
48 hectares produisant 1745 hl (70 % rouge et rosé), aux portes d’Aix, qui
englobe l’ancien clos du bon roi René. Rosés, rouges et blancs font appel à de
nombreux cépages locaux.
Le Château Henri
Bonnaud est situé à 10 minutes d’Aix-en-Provence, au Tholonet ; surplombé
par la Sainte Victoire, illustre massif immortalisé par Paul Cézanne, il s’étend
sur 14 hectares. Il bénéficie d’une vue panoramique et magique, d’une exposition
plein sud, d’un sol d’éboulis calcaire et d’un micro-climat.
Stéphane Spitzglous
représente la quatrième génération sur le domaine exploité depuis 1920 par sa
famille.
Dégustation le
mardi 28 mai à 20h à la cave Grand
Mont de Benais de vins de Provence
rouge parmi les domaines cités ci-dessus afin de découvrir les aoc de cette
région.
Le secrétaire Frédéric Berthier
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JUIN 2013
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Sur les 450 cépages originels des vignobles français,
300 ont été éliminés ou mis au rencart, et sur les 150 en usage, 8 cépages
occupent 80 % des vignes. La reconstitution post-phylloxérique, les règles
restrictives des décrets d’AOC et le triomphe imposé des clones des cépages dits
« améliorateurs » ont été, sur fond de rationalité économique, les causes
principales de cette évolution catastrophique au XXe siècle.
Ces données sans appel ont été citées par Nicolas Gonin
vigneron en Isère, dans son rapport à l’assemblée générale du centre
d’Ampélographie alpine-Pierre Galet à Montmélian ce 11 février 2012. Auparavant,
Michel Grisard, vigneron à Fréterive, avait réaffirmé les principes fondamentaux
d’une viticulture vivante et non destructrice, diverse et non formatée, paysanne
et non industrielle.
Ainsi donc, à l’heure où on voudrait accréditer la rime
« vin de cépage »- « vin de France », la reconquête des cépages endémiques est
en marche, en parfaite adéquation avec des contextes historiques et des terroirs
parfois très locaux. Une indispensable reconquête des richesses ampélographiques
régionales et plus généralement de la biodiversité des vignobles cultivés, pour
laquelle, entre autres, les travaux de l’ampélographe Pierre Galet sont de
précieux outils.
En face de la palette classique voire internationale des
cépages nous vous proposons une ouverture de votre champ de vision dans une
démarche du refus des simplifications rationnelles qui éliminent tout ce qui
dépasse du rang ! en venant
découvrir ces
insolites lors de notre réunion qui aura lieu le mardi 25 juin à 20h
à la cave Grand Mont de
Benais.
Le secrétaire Frédéric Berthier
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JUILLET 2013
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Les appellations Banyuls,
Banyuls Grand Cru et Collioure sont produites sur des aires confondues sur les
communes de Collioure, Port-Vendres, Banyuls et Cerbère.
L’appellation
Collioure est la moins étendue
puisqu’elle couvre 640 hectares contre 1200 pour les deux Banyuls, produisant
environ 20 000 hectolitres par an dans les trois couleurs. Échelonnés le long
d’un vaste amphithéâtre, les coteaux font face à la mer sur des pentes pouvant
atteindre 40 %. Mais bien que les vignes aient une vue imprenable sur la
Méditerranée, elles n’en doivent pas moins lutter pour leur survie. Le sol
d’argile sableuse ne dépasse pas vingt à cinquante centimètres d’épaisseur et
les racines des ceps sont dans l’obligation de descendre profondément pour
puiser l’eau et les nutriments nécessaires à leur croissance alors que sévit la
sécheresse à l’extérieur.
Depuis 1971, l AOC
Collioure se décline en vin rosé et
rouge et depuis 2002 en vin blanc. Les deux tiers de la production sont
consacrés au vin rouge issu des cépages grenache noir, harmonieusement complété
par le mourvèdre et la syrah tandis que le carignan apporte sa puissance et sa
chaleur. Riches et capiteux, les vins rouges de Collioure révèlent des arômes de
fruits rouges. Les rosés, aromatiques et nerveux, sont issus des mêmes cépages
auxquels peut s’ajouter le grenache gris. Ils sont parfaits pour un pique-nique
ou un barbecue l’été. Le vin blanc de Collioure est caractérisé par une forte
présence des grenaches blanc et gris (au moins 70 %). Le grenache blanc, très
résistant à la sécheresse, apporte des notes fines et anisées qui se fondent
harmonieusement avec les arômes de fruits secs du grenache gris. Peuvent être
admis cinq autres cépages complémentaires, la malvoisie qui donne au vin jeune
des nuances de pomme mûre et de fruit cuit en vieillissant, le macabeu et ses
arômes floraux et fruités évoluant vers le miel, la marsanne qui apporte
onctuosité, la roussanne, corsée et complexe et le vermentino qui fournit
fraîcheur, gras et équilibre.
Vous êtes conviés le
mardi 30 juillet à 20h à la cave Grand Mont de Benais pour une
dégustation de Collioure que Lionel
Moreau nous a rapporté de ses vacances.
Le secrétaire Frédéric
Berthier
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Août 2013
ASSOCIATION
CLUB DE DEGUSTATION
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Les meilleurs sites de production sont situés au nord de
Madrid ainsi qu’en catalogne. Les vins espagnols sont répartis en quatre niveaux
de qualité : le vino de Mesa, la catégorie de base, qui peut provenir de
n’importe où en Espagne, le Vino de la Tierra, équivalent de nos vins de pays,
la DO comparable au AOC et la DOC (denominacion de origen calificada), réservée
aux vins répondant à des critères très précis de qualité. Seul le Rioja
bénéficie pour l’instant de cette « super DO ».
Parallèlement à la définition des DO, le travail de la
vigne, de la vinification et de l’élevage a considérablement amélioré ses
critères de qualité. Les chais et les caves d’Espagne – les fameuses Bodegas –
n’ont jamais offert autant de vins aussi remarquables, et ça commence à se
savoir !
du monde - mais le troisième après l’Italie et la France en
volume de production – a incarné le traditionalisme. Mais l’Espagne moderne
arrive aujourd’hui au tout premier plan de la scène internationale et ses vins
bouleversent bien des idées reçues !
L’essor récent des appellations DO (denominacion de origen
à l’image des aoc françaises) a mis en évidence l’extraordinaire diversité des
régions espagnoles. Une richesse qui repose sur la personnalité très affirmée de
ces vignobles et sur l’exceptionnel patrimoine de cépages typiques, dotés d’un
caractère original capable de rivaliser avec les grands cépages internationaux
présents en Espagne comme ailleurs.
Venez nous rejoindre à la cave Grand-Mont de Benais le
mardi 27 août à 20h pour découvrir
les sept appellations mentionnées sur
la carte ci-dessus
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INVITE AUTORISE AU TARIF DE 15€
L’abus d’alcool est néfaste pour la santé. Le club dégage toute
responsabilité en cas d’ivresse du fait de la mise à disposition de
crachoirs et de bouteilles d’eau.
Inscription obligatoire avant le 21 SEPTEMBRE
auprès du secrétaire
pour la soirée du 24
septembre à 20h à la cave Grand-Mont
CÔTE CHALONNAISE Le vignoble a été
implanté en Côte Chalonnaise à l'époque de la conquête romaine et s'est
développé grâce à la proximité de Chalon, ville à vocation marchande dès
le Moyen-âge et située sur une voie navigable. L'influence des
ecclésiastiques (Xème et XIème siècles) et l'augmentation de la
consommation de vin en France (XVIIIème) ont été d'autres facteurs
déterminants de son expansion. Au XIXème, on enregistre un recul du
Pinot Noir en surface, au profit du Gamay plutôt destiné à la production
de vins de table. Suite à la crise phylloxérique et au manque de main
d'œuvre, le vignoble avait presque complètement disparu. A partir de
1935 et grâce notamment à la réglementation sur les appellations
d'origine, le vignoble se rebâtit sur de nouvelles bases totalement
inspirées de préoccupations qualitatives. Les meilleurs coteaux sont
replantés avec les cépages nobles, Pinot Noir et Chardonnay.
La Côte Chalonnaise est un
vignoble neuf qui connaît à nouveau un succès croissant. Prolongement
naturel de la Côte-d'Or, dont elle reproduit les principales formations
géologiques et dont elle emprunte les cépages, la Côte Chalonnaise
constitue l'une des plus belles régions viticoles de la Bourgogne. Le
vignoble s'étend sur une bande de 25 km de longueur et 7 km de largeur,
entre la Côte de Beaune au nord et les monts du Mâconnais au sud. BOUZERON
(aoc 1998) (43 ha 2 600 hl)
(100% blanc) Bouzeron est le
premier village de la côte Chalonnaise. Ici le bœuf charolais, dans ses
pâturages, devient le contrepoint des champs de ceps. Ce vignoble
affirme depuis longtemps sa vocation pour le cépage aligoté, 50ha sont
plantés et ont droit à l'appellation. Ce cépage atteint ici des sommets dans la
qualité et contrairement à ses cousins du même cépage il évolue avec
bonheur avec l'âge.
MERCUREY
(aoc 1936) (677 ha 26 500 hl) (80% rouge, 20% blanc) Le vignoble de
Mercurey couvre 850 ha dont 600 seulement sont en exploitation.
Essentiellement plantés en pinot, les vins sont odorants charnus et
corsés. Minoritaires, mais en progrès, les blancs récoltés en haut des
coteaux ont leur personnalité; ils sont gras et corpulents, aux arômes
de noisette ou d'amande grillée. Les 185 ha classés en premiers crus
sont répartis en 29 lieux-dits. RULLY
(aoc 1939) (345 ha 15 700 hl)
(33% rouge et rosé, 67% blanc) Sur les 485 ha ayant
droit à l'appellation, 300 ha sont plantés en pinot et en chardonnay. Ce
dernier est en terre de prédilection bien qu'encore minoritaire. Les
rouges sont francs et bouquetés et sont à consommer rapidement, les
blancs sont charmeurs et bien bouquetés. Une florissante activité de
champagnisation s'est développée sur la commune. Les premiers crus sont
au nombre de 23 sur 85 ha. MONTAGNY
(aoc 1936) (310 ha 17 000 hl)
(100% blanc) Le chardonnay rentre
seul dans l'appellation qui couvre 440 ha. Le Montagny est un vin sec et
minéral, vif sans être agressif, avec de délicates senteurs florales
(aubépine) et de fruits secs (noisette). C'est un vin qui évolue très
bien, en concentrant un pénétrant bouquet végétal, en s'étoffant avec
finesse et soyeux. Une grosse partie de l'appellation est classée en
premiers crus, mais la mention des lieux-dits apparaît rarement sur
l'étiquette, laissant plutôt la place à la mention premier cru, qui
recouvre souvent des assemblages. La Cave des vignerons de Buxy (cave
coopérative) est la première productrice des vins de Montagny. CÔTE MÂCONNAISE C'est le plus
méridional et le plus vaste des vignobles de Bourgogne (6 500 hectares).
Il trouve ses racines dans l’époque romaine vers le IIIème siècle. A
l’exception de la commune de Lugny, ses alentours, et de la partie sud
du vignoble qui correspond aux terroirs des crus, le Mâconnais fut,
jusqu’au XVIIIème planté de Gamay. Dès 1810, le cépage Chardonnay qui
trouvait là son terrain de prédilection prenait l’avantage pour
représenter aujourd’hui 85% des plantations. Cependant, à la différence
du vignoble de la Côte-d’Or, le paysage du Mâconnais a très longtemps
été façonné par la polyculture (pâturages, vignoble et céréales). La tradition des
caves coopératives reste un trait dominant du Mâconnais qui en compte 13
situées principalement dans
le nord de la région. Le sud du vignoble, dont la richesse s’est très
tôt établie sur une culture quasi unique de la vigne, s’est organisé en
caves particulières. Aujourd’hui, le vignoble du Mâconnais marque la
frontière sud de la Bourgogne. Il s’étend sur 35 km de long, entre
Sennecy-le-Grand et Saint-Vérand, et 10 km de large, délimité à l’ouest
par la vallée de la Grosne et à l’est par la
vallée de la Saône. MÂCON
+ nom de village Appellation
régionale du vignoble Mâconnais, en Saône-et-Loire. Le nom de la commune
d’origine peut être adjoint à celui de Mâcon lorsque le vin est produit
sur les aires délimitées des 20 regroupements de communes définis dans
le décret. Azé, Bray, Burgy, Bussières, Chaintré, Chardonnay,
Charnay-Lès-Mâcon, Cruzille, Davayé, Igé, Lugny, Mancey,
Milly-Lamartine, Péronne, Pierreclos, Prissé, La Roche-
Vineuse, Serrières, Saint-Gengoux-le-National, Verzé. POUILLY FUISSE
(aoc 1936) (760 ha 40 000 hl) (100% blanc) L'appellation la
plus prestigieuse du Mâconnais est établie au pied des célèbres roches
de Solutré et de Vergisson, sous sa robe d'or vert (qui se citronne avec
l'âge) le vin sec et vigoureux dévoile des arômes d'amande grillée, de
noisette, de fleurs d'aubépine et d'acacia, à la bouche vive et pleine,
rehaussée souvent par des notes de pierre à fusil. Le Pouilly Fuissé est
un vin de garde qui supporte aisément 10 à 20 ans de bouteille. Il
n’existe pas officiellement de cru, néanmoins certains lieux-dits ont
une certaine notoriété (les Ménétrières sur Fuissé, Les Chailloux sur
Pouilly, La Roche et Les Crays sur Vergisson et Le Clos Reyssier sur
Chaintré). SAINT VERAN
(aoc 1971) (700 ha 30 000 hl) (100% blanc) C'est une des
appellations les plus récentes de la décennie. Située au nord et au sud
de Pouilly Fuissé, elle produit des vins charmeurs aux arômes de fleurs
blanches et qui dégagent en bouche des saveurs de noisette et de miel.
Le secrétaire
Frédéric Berthier |
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ASSOCIATION
CLUB DE DEGUSTATION
http://club.degustation.free.fr
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Novembre 2013
ASSOCIATION
CLUB DE DEGUSTATION
http://club.degustation.free.fr
De génération en génération le Domaine de Cranne a
évolué. En 1961, Michel Lacoste prend la direction du domaine. Le vignoble est
restructuré, s’agrandit, le chai s’adapte aux nouvelles techniques œnologiques,
la commercialisation s’installe et s’intensifie. Le domaine de Cranne prend un
nouvel essor. La gamme s’élargit : Bordeaux blanc sec, Bordeaux rouge, 1ères
Côtes de Bordeaux rouges, Loupiac, Cadillac.
L’histoire familiale continue, puisqu’en juillet 2008,
Vincent, 6ème génération, prend la direction des vignobles Lacoste.
Déjà engagé à l’export (Chine, Mexique, Belgique…) il souhaite développer des
partenariats professionnels et allouer un effort particulier au référencement
grand public (concours, notations…) gage d’une communication certifiée et d’une
reconnaissance qualitative.
Superficie en cépages rouges : 34,54 ha
Superficie en cépages blancs : 10,6 ha
Merlot : 41 %
Cabernet Sauvignon : 35 %
Cabernet Franc : 24 %
Sémillon : 80 %
Sauvignon : 20 %
Production rouge : 1800 hl
Production blanc sec : 450 hl
Production liquoreux : 100 hl
Vous pourrez découvrir les vins du
Domaine Lacoste lors de notre
dégustation le mardi 26 novembre à
20h à la cave Grand Mont de Benais
avec autant de plaisir que nous en avons eu lors de notre visite du domaine en
mai 2010 !
Et une pensée en l’honneur de Jean Marie Rouzier qui avait
effectué un de ses premiers stages d’apprentissage au sein de ce domaine.
Le secrétaire F.Berthier